Six amis musiciens sont en répétition pour leur concert du lendemain. Par hasard, ils tombent sur des partitions manuscrites, d’un artiste au nom inconnu puisque censuré depuis des décennies, Michel Berger.
“Celui qui chante”, “Il jouait du piano debout”, “Diego” et bien d’autres viennent bousculer les consciences des personnages et faire évoluer les états d’esprits.
« Nos angoisses, nos peurs et nos craintes, aussi personnelles qu’elles soient, peuvent arriver un jour à une vaste question qui nous lie tous : dans quel monde vit-on ?
L’idée de ce spectacle est née de cette interrogation, dans l’intention de montrer comment des personnages aux valeurs parfois opposées s’écoutent et s’entrechoquent sur la société et ses conditions.
L’art est pour moi la représentation de nos rêves, de nos cauchemars, comme un endroit de partage inépuisable. Les oeuvres nous transforment, et ici, la musique devient un moyen d’expression ultime permettant de se comprendre, de vivre ensemble. Pour ce projet, ce sont ainsi les chansons écrites par Michel Berger qui jouent ce rôle, et même si je le connaissais déjà en tant qu’artiste, je connaissais moins l’homme. Surtout, je crois que je n’avais pas pris conscience de l’importance qu’il accordait à la liberté dans sa musique.
En rendant le spectacle accessible au public le plus largement possible, notre mission est de rassembler et de réconcilier, mettant en scène des personnages passant par plusieurs phases de questionnement (« Diego », « Le
paradis blanc »), mais aussi de joie intense (« Il jouait du piano debout », « La groupie du pianiste ») et d’énergies positives. »
Arthur Goux, initiateur de la pièce.